Les objectifs de l’association sont de créer, autour du rassemblement des descendants de la famille Rapin de Valloire, l’une des plus anciennes familles nobles de Maurienne, un événement mobilisateur, d’intérêt général, bénéfique à toute la communauté valloirinche et à la région ; cet événement devrait permettre de prendre conscience du caractère particulier de son histoire, de l’existence de liens multiples et fertiles qu’elle peut nouer avec les enfants et petits-enfants des Valloirins qui se sont expatriés ; enfin, ce serait, pour elle, la possibilité de recréer une partie des liens sociaux ancestraux qui existaient sur le territoire, de mobiliser les énergies et les compétences, de toute origine, en vue du développement économique de la vallée, respectueux des principes d’une démarche de développement durable.

L’Association « Rapin du Monde – Valloire a été enregistrée auprès de la sous-préfecture de Saint-Jean-de Maurienne comme association de loi 1901 en date du 6 décembre 2005.


La commune de Valloire


Situé sur la route des Grandes Alpes qui relie le lac Léman à la Méditerranée, non loin de la frontière franco-italienne et au centre de la vallée de la Maurienne.

Ce village, constitué de 17 hameaux de près de 1 330 habitants, est une station de sports d’hiver gardant son charme savoyard et montagnard authentique. Situé entre le mythique col du Galibier et celui du Télégraphe, Valloire (à 1430 mètres d’altitude) est bordé par un cours d’eau descendant vers Saint-Michel-de-Maurienne : la Valloirette.


Origines de la famille Rapin en Valloire

D’anciens titres de la famille de Rapin font remonter son origine jusqu’à noble Humbert Rapin, vivant en Maurienne en l’an 1250. La légende reculerait plus loin encore les origines de cette maison si l’on admettait que sainte Thécle ou sainte Tygre « arta in territorio Maurianensi, loco qui volovium nominatur, nobilii stirpe progenita » appartenait à la famille de Rapin.

Aujourd’hui encore, elle est vénérée en Maurienne et nous pouvons la prier pour demander son intercession. les reliques de saint Jean-Baptistes sont conservées à Saint-Jean de Maurienne , ramenées par sainte Thècle.

Dans plusieurs titres, les Rapin se glorifiaient d’être du même sang que la vierge de Valloires, et au commencement du XVIIème siècle, un Rapin de la Chaudane (ou Choudanne) bâtit une chapelle en son honneur.

Elle en portait le nom, comme le rappelle une épitaphe du XVIe siècle: « Ici repose noble seigneur Pierre Rapin de la Choudanne de Valloire, corrier et juge de cette cité Saint-Jean-de-Maurienne) et de la terre commune, entré dans la voie va tout homme, le 8 novembre 1579 ».

Noble Joseph Rapin, vivant au douzième siècle, fut le premier du nom dont les titres fassent mention ; la filiation authentique et privée commence à son fils ou petit-fils, Humbert, dont tous les descendants prirent la qualité de nobles.

La généalogie des Rapin en détail


Les autres familles nobles

Le terrier de 1533, établi à la demande du curé Robert Rolet pour l’église de Valloire, mentionne plusieurs familles nobles pour les XV et XVIème siècles: les Garein, les Rambaud des Choseaux, les Rostaing de la Borgé, les du Col et les Rapin de la Chaudanne. À l’exception des Pirus les familles nobles de Valloire sont issues de familles de robins. La famille Rambaud avait été anoblie par Guigues de Cluny, officiaI de l’évêque Aimon de Miolans, en I309. On trouve des nobles Rambaud d’Albiez et des nobles Rambaud de Valloire; mais les premiers à des dates plus anciennes, ce qui permet de supposer qu’une branche des Rambaud d’Albiez a été transplantée à Valloire, pour quelque office de juge, de châtelain ou de métral.

Au XVIe siècle, les descendants de Pierre 1er se scindent en plusieurs branches: celle de Pierre II, le juge corrier de Maurienne, qui demeure en Savoie; celle de Philibert Rapin, à lorigine de la branche française des Rapin, Mauvers, Rabeau et Thoyras. Le plus illustre d’entre eux, Paul de Rapin Thoyras, auteur d’une « Histoire de l’Angleterre» fort appréciée de Voltaire, passa après la Révocation de l’Édit de Nantes en Angleterre, puis en Hollande et de là en Prusse. Plusieurs membres de cette famille se convertirent au protestantisme: Philibert Rapin (cité plus haut) prit part à la révolte des réformés de Toulouse en I562. Il fut condamné à mort par le parlement de Toulouse et décapité le 13 avril 1568. Son frère, Antoine Rapin, prit part aux guerres de religion en France et fut successivement gouverneur de Montpellier en 1562 et de Montauban en I567 et I570. Entre les deux, en 1568, il rejoignit l’armée de Condé (troisième guerre de religion). Leur cousin Michel Rapin, bailli de Tarentaise, acquis à la Réforme, se réfugia à Genève.

Des extraits sur la armoiries des Rapin de France sont à consulter dans le le lien Armoiries des rapin – France 1500.


Références:

– Revue Historique  « Saubadia »  du duché de Savoie – 1872

– Google Librairie libre

– Valloire – La vallée d’Or – 2007

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